Le Centre VH est actuellement financé par la contribution financière des familles (frais d’hospitalisation) et par les dons de LBI. Ce centre, qui répond à d’évidents besoins de santé publique, et dont l’activité est croissante, est donc à la recherche de financements qui permettraient de répondre à de nombreux besoins…
Pour améliorer les conditions d’accueil
- Restaurer le centre pour améliorer le confort des patients et de leurs familles.
Le centre a été construit en 1996, a été agrandi depuis (20 chambres actuellement) et entretenu au fil des années, mais beaucoup reste à faire !
- Carreler les douches et les sanitaires pour une meilleure hygiène et un bon confort
- Doter chaque chambre de deux matelas et de petit mobilier
- Mieux aménager les cuisines collectives et le matériel mis à la disposition des familles
A court terme, à cause de l’augmentation de l’activité, il faudra envisager un nouvel agrandissement de cinq cases/chambres supplémentaire et de sanitaires.
- Organiser un réfectoire
Beaucoup de familles nous demandent d’organiser l’accès à des repas, surtout le matin. Pour certains, c’est une inquiétude financière, d’autres sont des hommes seuls (un patient et son frère par exemple), même si certaines familles préfèrent préparer par elles-mêmes.
Nous pensons organiser la préparation de repas à 200 CFA, en rémunérant des cuisinières du village. Il nous faut donc installer une petite cuisine et un espace adapté.
Les familles demandent souvent l’ouverture d’une petite boutique dans le centre, qui sera considérée après la mise en place du réfectoire.
Pour améliorer le travail de l’équipe
- Renforcer et continuer la formation de l’équipe du centre VH
Avec l’augmentation constante de l’activité, l’équipe est arrivée au maximum de ses possibilités, et des nouvelles embauches de stagiaires sont nécessaires. Une période d’essai de quatre à six mois permettra au stagiaire et à l’équipe de décider si ce travail peut être poursuivi. Il faut en effet apprendre à s’occuper des malades délirants, à aider des familles en difficulté, à entretenir un esprit d’équipe amical et solidaire.
L’expérience et la formation de l’équipe actuelle sont très riches. A leur contact, en assistant aux entretiens conduits par les plus anciens, en participant aux réunions et aux activités, les nouveaux embauchés deviennent rapidement compétents (pour autant, les salaires ne sont pas à la hauteur du travail accompli…)
De plus, les séjours de psychiatres, psychologues, infirmiers venus de France sont centrés sur la formation clinique et se poursuivent (deux fois par an, avec aussi le passage de visiteurs) et une réunion téléphonique hebdomadaire pour aborder les situations complexes.
Chaque semaine, une réunion clinique sur WhatsApp est organisée avec le docteur Philippe Bichon de la clinique de Laborde, pour discuter de la prise en charge des nouveaux patients ou des situations complexes.
- Mettre en place un secrétariat
Avec l’augmentation constante de l’activité, le travail d’un(e) secrétaire devient indispensable, car ce travail est pour l’instant à la charge du responsable du centre.
- Enregistrer et classer les dossiers
- Préparer le bilan d’activité annuel
- Recueillir les données permettant d’analyser le travail conduit (par exemple, analyser le nombre de rechutes et leurs causes)
- Rédiger le compte-rendu des conseils d’administration
Il faut pour cela trouver un budget de salaire à mi-temps et se procurer un ordinateur.
Pour améliorer le suivi des patients
- Organiser des visites à domicile pour le suivi après la sortie
En 2021, 60% des patients reçus vivaient à moins de 50km du centre VH. Mais il s’agit souvent de familles sans beaucoup de moyens, pour qui les transports et le coût des médicaments est élevé. Pour nombre d’entre eux, des visites à domicile permettraient :
- De faciliter la poursuite du traitement et ainsi prévenir les rechutes
- De rencontrer la famille élargie, et d’aider à l’acceptance des troubles (pour certaines maladies, des troubles à minima peuvent persister)
- D’évaluer la stigmatisation dont le patient peut être victime dans son village/quartier.
- De rencontrer le responsable du centre de santé pour une sensibilisation sur la maladie et la conduite à tenir.
- Aller chercher et raccompagner les patients difficiles/les familles en difficulté financière.
Le coût du transport pour accéder au centre peut être une lourde charge pour les familles, ajoutée aux difficultés posées par des patients agités ou refusant de venir. Mais cette aide qui est souvent demandée par téléphone, n’est pas possible pour l’instant.
Pour accomplir ce travail important, le centre doit acquérir une moto/une ambulance et un budget pour l’essence.